Hommage à Bernard Guillot
17 novembre 2022 au 20 novembre 2022
46 RUE CROIX DES PETITS CHAMPS Paris France
11:00 - 19:00
mardi au samedi
Artiste
Depuis 15 ans, la Galerie Frédéric Moisan œuvre pour la promotion d’artistes plasticiens contemporains. Parmi eux, Bernard Guillot était un peintre-photographe majeur. Disparu brutalement l’été 2021, nous avons l’ambition de publier un ouvrage monographique en éclairage de son œuvre, immuable. C’est dans cette perspective que nous organisons une vente flash du 17 au 20 novembre 2022 dans notre showroom (Rue Croix des petits champs – 75001 Paris). La Galerie Frédéric Moisan se mobilise et organise une vente flash de 3 jours en hommage à Bernard Guillot. Les tirages pourront être acquis lors de l'exposition du 17 au 20 novembre 2022 dans son showroom (75001). Les bénéfices seront reversés aux éditions Filigranes, complices de toujours de Bernard Guillot, pour la publication d'un livre, une monographie dans nos plus beaux espoirs. "Chers amis, passionnés d’art et visiteurs, Depuis 15 ans, la Galerie Frédéric Moisan œuvre pour la promotion d’artistes plasticiens contemporains. Parmi eux, Bernard Guillot était un peintre-photographe majeur. Disparu brutalement l’été 2021, nous avons l’ambition de publier un ouvrage monographique en éclairage de son œuvre, immuable. C’est dans cette perspective que nous organisons une vente flash du 17 au 20 novembre 2022 dans notre showroom (Rue Croix des petits champs – 75001 Paris). L’évènement réunira des tirages argentiques iconiques issus de la série Pavillon Blanc (Prix Nadar 2003, Éditions Filigranes) et des photographies peintes. L’ensemble des bénéfices servira à la publication de ce livre. Nous en appelons à votre générosité pour faire de ce projet une réussite. Comment résumer l’œuvre de Bernard Guillot ? Celui que l’on appelle « le passeur » tend des ponts entre le réel et le merveilleux. À l’encre de chine ou la gouache, il rehausse ses tirages argentiques afin de créer une faille dans l’indicible. Dans le Pavillon blanc, il explique : « Je me suis dit, à quatre pattes, l’appareil ouvert, que dans cette histoire de capture/livraison d’images, l’essentiel pourrait être l’ineffable, l’air, l’indéfinissable entre moi-lui et l’objet ». Le cosmos où nous nous projetons sans cesse. Il est à portée de mains dans ses photographies au parfum d’éternité, prises à l’hôtel Maffet au Caire où BG séjournait la moitié de l’année. L’œil se dissout dans le silence du lieu abandonné. Le photographe crée des espaces inaccessibles où règne un temps perpétuel. Les incidences de la lumière, seules protagonistes, sont autant de signaux tendus vers l’au-delà. Les miroirs dans cette chambre se reposent et surgit du fond de la nuit, de très loin, une onde, un fluide, un souffle magnétique et vivant. Les couloirs, les salles délabrés et les recoins poussiéreux sont des paysages en attente de ciel, à la dérive mais des paysages obstinés. « Digestion des villes mortes, usure des complaintes » écrit-il. Sur cette terre tiède, douce et friable, BG observe les formes dans leur composé universel et leur métamorphose. Son regard, encore enfant, appréhende chaque chose comme si elle pouvait être prémices célestes. Il décrira dans l’acte photographique « le bonheur de conjoindre révélation, intuition, imagination et observation ». Faire connaître l’œuvre de Bernard Guillot nous parait être une mission essentielle et parvenir, grâce à vous, à publier son ouvrage monographique, un défi à relever. Solenn LAURENT"
œuvres d'art
17 novembre 2022 au 20 novembre 2022
46 RUE CROIX DES PETITS CHAMPS Paris France
11:00 - 19:00
mardi au samedi